La scèneuse: édition du 7 juin
Des nominations, des spectacles à profusion et... une prestation pleine d'autodérision?
Bon vendredi après-midi! L’édition d’aujourd’hui est plutôt chargée, alors allons-y sans plus tarder!
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LE MEDLEY: QUELQUES NOUVELLES EN RAFALE
Le Centre Segal a récemment annoncé sa programmation 2024-25, et celle-ci fait la part belle au théâtre musical: on pourra notamment y voir la grande première canadienne de la comédie Titanique, mariage pas si improbable que ça entre le film Titanic et les plus grands succès de Céline Dion, qui fait présentement un tabac Off-Broadway; The Secret Chord, hommage à l’intemporel Leonard Cohen; ainsi que deux créations originales, Our Little Secret: the 23andMe® Musical et Max + Aaron Write a Musical. On aura bien sûr amplement le temps de se pencher sur chaque spectacle en temps et lieu, mais le tout est très emballant!
Si on se fie aux médias sociaux, le Groupe Entourage planche actuellement sur la première mondiale en français de Peter Pan. À l’heure actuelle, aucun autre détail n’a été dévoilé, mais mon petit doigt me dit que le spectacle devrait voir le jour quelque part vers la fin de 2025 (appelez-moi Nostrademsi).
Du côté de New York, on apprenait la semaine dernière que nulle autre qu’Audra McDonald, lauréate de six Tony Awards, camperait le rôle de Mama Rose dans le prochain revival de Gypsy, qui prendra l’affiche sur Broadway en novembre prochain. Elle suit ainsi les traces de nombres d’actrices légendaires (d’Ethel Merman à Patti LuPone) qui se sont glissées dans la peau de ce personnage plus grand que nature. Une chose est sûre, ça risque d’être un des spectacles les plus courus de l’automne.
Dolly Parton a aussi annoncé pas plus tard qu’hier qu’elle travaille depuis quelques années sur une comédie musicale autobiographique (!). Le spectacle, intitulé Hello, I’m Dolly, devrait être présenté à Broadway au courant de l’année 2026, et comprendra à la fois des grands succès de la chanteuse et des compositions originales. Je ne suis pas la plus grande fan des jukebox biographiques, mais j’avoue que l’annonce a tout de même piqué ma curiosité. J’espère d’ailleurs secrètement voir Megan Hilty1 dans le rôle-titre. (Playbill)
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NOMINATIONS AUX 77E TONY AWARDS: UN AVANT-GOÛT DE LA CÉRÉMONIE DU 16 JUIN
It’s the most wonderful time of the year… La 77e cérémonie des Tony Awards, qui récompense les spectacles présentés à Broadway au cours de la saison 2023-24, aura lieu le dimanche 16 juin prochain, et sera une fois de plus animée par l’actrice Ariana DeBose.
La saison qui vient de s’achever a été la plus féconde de l’histoire de Broadway: pas moins de 36 pièces et comédies musicales différentes (y compris les productions originales et les revivals)2 ont pris l’affiche sur le Great White Way entre la fin avril 2023 et la fin avril 2024.
Trente-six… impressionnant! Ça doit bien vouloir dire que Broadway est en pleine forme, non? Je pense que la nature reprend son cours après quelques années de vaches maigres pandémiques. Mais à mon avis, c’est aussi un peu «a blessing and a curse», comme on dit dans la langue de Sondheim. En théorie, c’est super pour le public: 36 nouveaux spectacles, c’est 36 nouvelles histoires à raconter, 36 nouveaux univers à découvrir. Ça signifie qu’il y a assurément de quoi pour tous les goûts. Mais concrètement, c’est aussi une arme à double tranchant: dans un paysage concurrentiel aussi dense, c’est de plus en plus difficile pour les nouveaux spectacles de tirer leur épingle du jeu. L’attention du public est fragmentée, les gens ne savent pas trop où donner de la tête, et par-dessus le marché, les billets coûtent malheureusement de plus en plus cher… Dans le contexte, des nominations aux Tony Awards peuvent souvent faire la différence entre un succès et un flop. Mais un an, c’est long, et un paquet de nouvelles productions (Once Upon A One More Time, How To Dance in Ohio et Lempicka, pour n’en nommer que quelques-unes) ne sont pas parvenues à trouver leur public assez rapidement et ont été contraintes à mettre la clé sous la porte beaucoup trop tôt.
Mais revenons à nos moutons Tonys. Quelles pièces figurent au sommet des nominations cette année? Qui remportera les grands honneurs? (Et à l’opposé, quels spectacles annonceront tristement leur fermeture peu de temps après être repartis bredouille de la soirée?)
Les spectacles ayant cumulé le plus de nominations – 13 chacun! – sont Hell’s Kitchen, un jukebox musical biographique qui porte sur l’adolescence de la chanteuse Alicia Keys, et Stereophonic, pièce dans laquelle un groupe rock fictif des années 1970 se retrouve en studio pour enregistrer son prochain album3, et dont la musique a été composée par nul autre que l’ex-Arcade Fire Will Butler4 (et qui, malgré ce qu’on pourrait être porté·e·s à croire, est vraiment une pièce et non un musical).
Les spectacles nommés dans la prestigieuse catégorie «Best Musical», sont Hell’s Kitchen; The Outsiders, adaptation du roman de S. E. Hinton porté au grand écran par Francis Ford Coppola en 1983; Illinoise, pièce à mi-chemin entre le théâtre musical et le spectacle de danse inspirée de l’album désormais culte de Sufjan Stevens; Suffs, spectacle de Shaina Taub qui aborde la lutte des suffragettes américaines au début du XXe siècle; et Water For Elephants, aussi basé sur un livre adapté au cinéma (Grant Gustin, le Barry «The Flash» Allen du petit écran, y défend présentement le rôle joué par Robert Pattinson dans le film de 2011). À l’heure actuelle, ça semble se jouer entre Hell’s Kitchen et The Outsiders, qui se présentent comme les deux plus grands succès commerciaux de la saison.
Du côté des revivals, les nommés sont Cabaret at the Kit Kat Club, version immersive du classique de Kander and Ebb se déroulant dans l’Allemagne nazie de l’entre-deux-guerres (déjà largement récompensée à Londres); Gutenberg! The Musical!, comédie dans laquelle deux compositeurs tentent de vendre une comédie musicale pas rigoureuse pour deux sous sur la vie de Johannes Gutenberg à des investisseurs·euses potentiel·le·s5; Merrily We Roll Along, spectacle antéchronologique de Stephen Sondheim dont je vous ai abondamment parlé il y a quelques mois (et que je verrai finalement dans moins de deux semaines!); et The Who’s Tommy, adaptation de l’opéra rock de 1969. Mon petit doigt me dit que Merrily (qui a séduit tant le public que la critique) a de grandes chances de décrocher la statuette.
Dans la catégorie «Best Original Score Written for the Theatre», qui récompense la meilleure trame musicale, on trouve, en plus de Stereophonic, Suffs et The Outsiders (dont le duo folk américain Jamestown Revival signe la musique), Here Lies Love, collaboration entre David Byrne et Fatboy Slim (eh oui!) inspirée de la vie de la femme politique philippine Imelda Marcos (re-eh oui!), ainsi que Days of Wine and Roses, du compositeur Adam Guettel (adaptation du film du même nom de 1962 portant sur un couple d’alcooliques). Ici, difficile de prévoir qui l’emportera, mais mon côté chauvin aimerait bien voir Will Butler monter sur scène.
Lempicka, Monty Python’s Spamalot (deux productions qui ont déjà conclu leur trop courte run), The Notebook et Back to the Future ont aussi décroché quelques nominations.
Bon, je ne décortiquerai pas toutes les catégories en détail (le tout est déjà bien présenté sur Wikipédia), mais je serai bien évidemment devant mon téléviseur le 16 juin prochain, ne serait-ce que pour les nombreuses performances des spectacles en nomination!
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SUR SCÈNE CE MOIS-CI
Le mois de juin vient tout juste de commencer, et il s’annonce déjà encore plus chargé que mai l’a été, au grand bonheur de nos yeux et de nos oreilles. Pourquoi ne pas jeter un coup d’œil à ce que les prochaines semaines nous réservent?
Festival St-Ambroise Fringe | Jusqu’au 16 juin
Qui dit début de la saison des festivals dit bien sûr FRINGE! Le légendaire festival d’art interdisciplinaire – théâtre, humour, danse, magie, burlesque, alouette! – bat déjà son plein depuis une dizaine de jours (et se poursuit jusqu’au 16 juin prochain), mais les spectacles de théâtre musical au programme sont pas mal tous concentrés dans le dernier tiers de la programmation.
Qu’y a-t-il au menu? On aura notamment l’occasion d’y voir Un dernier été, la toute première production de la troupe TMCN (Théâtre musical chez nous), dans laquelle l’arrivée imminente de la fin du monde vient chambouler du tout au tout les plans d’un trio d’adolescent·e·s voulant profiter de l’été après la fin de leurs études secondaires. La compagnie Mother Tongue Productions nous présentera Hedwig and the Angry Inch, classique moderne de Stephen Trask et de John Cameron Mitchell coulé dans le (glam) rock. Bare Minimum Theatre nous convie à l’intrigant Dinner (and A Show), une comédie musicale dont vous êtes le héros qui promet d’être complètement différente à chaque représentation, au gré des envies du public. Et finalement, la troupe new-yorkaise The Shylock Project nous propose Edgar in the Red Room, «cabaret macabre» revisitant les derniers jours de l’auteur Edgar Allan Poe et sa mort des plus mystérieuses.
(J’aurais aussi aimé vous diriger vers DIVAS de Queer Magique, «un cabaret de théâtre musical bilingue mettant en vedette des artistes de tailles plus célébrant la féminité», mais il est tombé entre les craques de mon horaire de publication… Avec un peu de chance, il y aura peut-être une représentation supplémentaire surprise d’ici la fin du festival!)
Le meilleur dans tout ça? Le festival se fait un point d’honneur de rendre ses spectacles accessibles à tou·te·s: les billets unitaires sont tous à moins de 20$ (!), et il est possible d’acheter des cartes multispectacles pour faire durer le plaisir à moindre prix.
Un dernier été: les
6,9-10 et 14-15-16 juin (horaire varié) au Théâtre La Comédie de Montréal, 1113, boul. de Maisonneuve Est (billets)Hedwig and the Angry Inch: du 11 au 16 juin et les 18-19-20 juin (horaire varié) à la Balustrade du Monument National, 1182, boul. Saint-Laurent (billets)
Dinner (and a Show): les 7-8, 11, 13 et 15-16 juin (horaire varié) au Théâtre La Comédie de Montréal, 1113, boul. de Maisonneuve Est (billets)
Edgar in the Red Room: les 8-9-10, 13-14 et 16 juin (horaire varié) à la salle Jean-Claude-Germain du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, 3900, rue Saint-Denis (billets)
Spring Awakening | 8 au 15 juin
La compagnie Contact Theatre, fondée en 2018, s’est donné le mandat de «produire des spectacles abordant de lourdes questions morales et remettant en cause le statu quo». Après avoir exploré la criminalité (Bonnie & Clyde), la santé mentale (Next to Normal) et la drogue (Reefer Madness), elle nous plonge dans l’univers d’adolescent·e·s allemand·e·s de la fin du XIXe siècle qui naviguent dans les eaux troubles du passage à l’âge adulte. Créée à New York il y a près de 20 ans par Duncan Sheik (musique) et Steven Sater (paroles et livret), et basée sur une pièce du dramaturge allemand Frank Wedekind6, Spring Awakening traite de sujets difficiles (je vous invite d’ailleurs à consulter la liste des trigger warnings au besoin) avec une grande sensibilité… et beaucoup de poésie. Et dans les mains expertes de la metteuse en scène Debora Friedmann, le tout promet d’être particulièrement bouleversant.
Chanson à échantillonner: The Bitch of Living (YouTube | Spotify)
Où: Studio Hydro-Québec, Monument National, 1182, boul. Saint-Laurent
Quand: du 8 au 15 juin à 19h30, et le dimanche à 13h30; il n’y a pas de représentations les lundi 10 et mardi 11
Billets: 42$ (36$ pour les étudiant·e·s et les membres de QDF)
Lili St-Cyr | 12 au 22 juin
«Partout, on interdit, on retient. À Montréal, on permet. La métropole, qui a échappé à la prohibition, a des allures de Las Vegas. Le jeu, les femmes, l’alcool ; toutes les envies sont assouvies. C’est l’âge d’or des cabarets, un nightlife enfumé et prolifique à l’économie. Montréal est romantique, sensuelle… et corrompue. C’est sur cette scène que Lili St-Cyr (Marie-Pier Labrecque) fait son entrée. Envoûtante. Et comique.» Après plusieurs mois à sillonner les routes de la province, Lili St-Cyr, spectacle créé à Kingley Falls à l’été 2023 par Mélissa Cardona (textes), Kevin Houle (musique) et Benoît Landry (mise en scène), arrive enfin dans la métropole. Heureux hasard: c’est sur la scène du TNM, là même où se dressait jadis le Théâtre Gayety (où St-Cyr s’est longtemps produite), que nous pourrons faire la connaissance de la célèbre effeuilleuse américaine. Bref, le cadre idéal pour retourner, le temps d’une soirée, à l’époque des cabarets.
Chanson à échantillonner: Prologue (Ma Forteresse) (Spotify)
Où: Théâtre du Nouveau Monde, 84, rue Sainte-Catherine Ouest
Quand: du 12 au 14 juin et du 18 au 22 juin à 20h; et les dimanche 16 et samedi 22 juin à 14h
Billets: de 46$ à 94$, selon la section
Music of the Night: The Concert Tour | 14 juin
Si vous lisez cette infolettre, Andrew Lloyd Webber se passe évidemment de présentation. Le compositeur britannique, qui a célébré son 75e anniversaire plus tôt cette année, est probablement le créateur de théâtre musical le plus récompensé de tous les temps. Music of the Night a d’ailleurs été monté pour souligner cet anniversaire majeur, et s’arrêtera à Montréal le week-end prochain. C’est l’occasion parfaite de se replonger dans le répertoire foisonnant du barde (The Phantom of the Opera, Cats, Jesus Christ Superstar, Evita, Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat, alouette!), interprété par une troupe de musicien·ne·s et de chanteurs·teuses chevronné·e·s.
Où: Salle Wilfrid-Pelletier, 175, rue Sainte-Catherine Ouest
Quand: le vendredi 14 juin à 19h30
Billets: de 41 à 75$, selon la section
Big Fish: La légende du gros poisson | 14 et 15 juin
À l’autre bout de l’autoroute 20, la troupe de Québec Rêvatorium nous raconte Big Fish: La légende du gros poisson. On connaît bien sûr le film de 2003 de Tim Burton, tiré d’un roman de Daniel Wallace; le conte fantaisiste a aussi été adapté pour la scène en 2013 par Andrew Lippa (paroles et musique) et John August (livret). On y fait la connaissance de William, qui revient au chevet de son père mourant, et tente de départager le vrai du faux dans toutes les histoires rocambolesques que ce dernier lui a racontées au fil de sa vie. Un spectacle qui célèbre le pouvoir du rêve et de l’imagination… c’est drôlement à propos pour une troupe nommée Rêvatorium, non?
Où: Salle Louis-Philippe Arcand, 3724, av. des Églises, Charny (Lévis)
Quand: le vendredi 14 juin à 19h, et le samedi 15 juin à 13h et à 19h
Billets: 35$ (25$ pour les étudiant·e·s)
Waitress | 22 juin au 28 juillet
Sucre, farine, beurre… Le moment est enfin venu de mordre dans Waitress à pleines dents! Inspirée d’un film d’Adrienne Shelly, la pièce à succès de Sara Bareilles (paroles et musique) et de Jessie Nelson (livret) raconte l’histoire de Jenna (Marie-Ève Janvier, qui fait un grand retour sur scène après plusieurs années d’absence), «serveuse dans un restaurant, coincée dans une petite ville et un mariage sans amour [qui, grâce à un concours de pâtisserie,] se bat pour retrouver une partie d’elle-même oubliée depuis longtemps». Joël Legendre signe la mise en scène de ce spectacle fort attendu (quinze représentations ont déjà été ajoutées à l’horaire à Montréal et à Québec!), dont la distribution compte aussi Julie Ringuette, Sharon James, Renaud Paradis et Jean-François Beaupré.
Où: Théâtre St-Denis, 1594, rue Saint-Denis
Quand: du 22 juin au 28 juillet; représentations à 20h la plupart des jours, et certaines matinées à 15h les samedis et dimanches
Billets: de 46$ à 148$, selon la section
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UNE VIDÉO POUR LA ROUTE!
Pour continuer dans la thématique des Tony Awards, je vous laisse avec ce numéro tiré de l’édition 2013, que je regarde encore au moins une fois par année.
Andrew Rannells, Megan Hilty et Laura Benanti (dont les séries télé respectives venaient tout juste d’être annulées) rejoignent Neil Patrick Harris sur scène pour se lamenter sur leur sort comparer les vertus de la scène et du petit écran. Les références n’ont pas toutes bien vieilli, mais ça me fait encore rire onze ans plus tard.
C’est donc ce qui conclut cette édition de La scèneuse! On se retrouve dans quelques semaines… Je serai alors fraîchement revenue de mon pèlerinage musical annuel dans la Grosse Pomme, et j’ai très hâte de vous parler de tout ce que j’y aurai vu.
Qu’on a vue dans la télésérie Smash et qui (surtout!) a incarné le rôle de Doralee Rhodes, créé au grand écran par Dolly Parton en 1980, dans l’adaptation scénique de 9 to 5, dont la chanteuse signait justement la musique. Ça serait le casting parfait.
On compte plus exactement 10 pièces originales, 15 comédies musicales originales, 6 revivals de comédies musicales et 5 pièces remontées.
Après Daisy Jones and the Six, roman choral de Taylor Jenkins Reid porté au petit écran l’an dernier, force est de constater que Fleetwood Mac inspire les artistes!
À ne pas confondre avec son grand frère Win (une précision qu’il me semblait primordial d’apporter).
Fun fact: Gutenberg! n’avait jamais formellement été présenté à Broadway auparavant, seulement Off-Broadway en 2007. Le comité des Tonys a tout de même décidé de classer la pièce dans la catégorie revivals, parce qu’elle a été abondamment produite par la suite à l’extérieur de New York. En contrepartie, Here Lies Love avait aussi déjà été présentée Off-Broadway en 2013, mais a été considérée comme une «nouvelle production» par les Tonys, puisqu’elle n’a pas connu le même rayonnement que Gutenberg! Un peu difficile à suivre, j’en conviens.
Cette dernière a d’ailleurs été présentée au Théâtre Denise-Pelletier plus tôt cette année dans une mise en scène d’Olivier Arteau, preuve que les sujets qu’elle aborde sont tout aussi actuels aujourd’hui qu’ils l’étaient il y a 125 ans!
Le spectacle a aussi publié sur ses comptes de médias sociaux un extrait de cette chanson, Une nouvelle journée en version française, filmé en pleine répétition.